Des bateaux j’en ai vu beaucoup …

Du bateau olympique au trimaran de course, à Mindelo, sur les pontons il y avait vraiment des bateaux très différents. Pour commencer, le notre était le 3ème plus petit de toute la marina (mais entre nous, le plus beau !)

Le plus petit n’était pas le moins épatant :

Un matin, un bateau à moteur arrive en remorquant un petit bateau de sport en aucun cas habitable. Ce bateau mesure 6,50 m pour ≈1 m au plus large ! Très vite, on apprend que cet italien nommé Dario arrive de Tenerife (Canaries) sur ce (très) petit bateau. Et qu’il compte traverser l’Atlantique par la suite avec le même bateau !

Dario Star 2
Dario sur son Star à Minelo

En observant la taille de ce bateau, je me suis posé plein de questions : Comment dormait-t-il ? Comment mangeait-t-il ? Comment faisait-t-il ses besoins ? Tout ça pendant 7 jours sur un si petit bateau. M’imaginer que lui, tout seul était depuis 7 jours sur cette minuscule embarcation au milieu de ce grand océan sans réellement d’abri confortable m’impressionnait !. Vous auriez vu l’allure de son bateau !

Dario Star 1

D’accord, il l’avait un peu transformé avant de se lancer, avec notamment un radeau de survie, des panneaux solaires et quelques antennes réglementaire mais quand même !! En tous cas bravo Dario et bon vent !

Voila maintenant 1 mois que j’ai commencé à écrire cet article et, en cherchant des photos de meilleure qualité pour agrémenter l’article. Je suis tombé sur un post qui m’a appris que Dario s’était brutalement échoué sur la côte de Sainte Lucie (île voisine de la Martinique) le même jour que celui où nous avons fini notre transat. Il va bien. J’espère qu’il pourra récupérer son bateau et repartir pour de nouvelles aventures …

Juste en face de ce tout petit bateau était amarré le plus imposant !

Et, grâce à Patrice (capitaine de Belorc’h), nous avons eu le privilège de visiter le trimaran de course français RÉAUTÉ CHOCOLAT qui revenait du Brésil après la transat Jacques-Vabres où il était arrivé troisième.  Patrice étant le préparateur technique du Maxi trimaran Prince de Bretagne, il connaissait par son milieu professionnel le skipper qui ramenait le bateau. Nous avons donc pu rentrer à l’intérieur …

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Avec Vincent Barnaud, Yvan et Maëlle de Belorc’h et Robinson, notre cousin

La coque centrale étant très fine, malgré sa longueur de 50 pieds (15,24 m). Moyennant le fait qu’elle contient les voiles, les réserves de nourriture, équipement de sécurité, et instruments de navigation, il n’y a guère plus de place pour le confort du skipper que dans ma couchette de moins d’1m³ !!

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la « chambre » …
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A la table à cartes, admiratif…

Les winches étaient énormes là ou sur notre bateau ils sont 3 à 4 fois plus petits !!

Il y a un nombre incalculable de bouts (cordes), de commandes, de réglages etc..  Entre les foils (appendice réglable servant à utiliser la vitesse du bateau et la force de l’eau pour faire “voler” le bateau), la dérive et tout le bazar, vaut mieux étiqueter un petit peu ça pour ne pas s’y perdre.

Les flotteurs latéraux ne sont que des flotteurs et ne contiennent rien sinon de l’air.

Vincent (le skipper) nous explique qu’ils sont déjà allés à 35 nœuds soit 64,82km/h là ou nous ne dépassons guère 9 nœuds soit 16,668 km/h. Nous avons déjà fait une pointe à 14 nœuds, mais ça n’est qu’un surf…

Bref, on comprend qu’être skipper en bateau de course faut pas le faire pour le confort ! Encore un grand merci à Vincent de nous avoir permis cette visite de cet engin incroyable et bonne chance pour les prochaines courses !

Nous avons vu aussi plein d’énormes catamarans tels de véritables appartements flottants. Le plus gros que l’on à vu faisait 62 pieds (18,89 m) par 10 mètres de largeur. Un rapide calcul : 19x 10 = 190 m² – 40 m² d’espace entre les 2 coques ce qui fait une maison d’à peu près 150 m² !!!!! Émile et Victor ayant été  invités dessus pour jouer avec un petit garçon confirment que c’est gigantesque. Au passage, leur cuisine faisait la taille de celle que l’on a dans notre maison… Nous avons aussi vu des monocoques de 20 -25 m très luxueux. Enfin bref, toutes sortes de bateaux que l’on ne voit pas à La Trinité sur Mer…

Depuis, la moitié de la traversée Canaries – Cap Vert on retrouve régulièrement CHRONOS un ketch de 49 mètres. (5 fois Bagatelle !) Ce bateau est géré par une société. C’est un charter (croisière payante). Un ketch possède 2 mâts. Il est assez élégant !

Sa taille fait qu’il avance un peu plus vite que nous,…mais pas tant que ça, on se défend !

4 réflexions sur “Des bateaux j’en ai vu beaucoup …

  1. Ben dis donc , j’en reste coite !!!! cet article est digne de Voiles et voiliers .
    On espère qu’on en verra autant aux Açores !!!!Notre billet est pris : RV le 9 juillet à Horta .
    Nous ici, on ,n’est pas privés de tempête, elle se succèdent … et elles nous font goûter d’un peu plus près vos recherches météorologiques . Il parait que vos pluies ne sont pas mal non plus , mais sans doute plus chaudes !!!!Bises . véro

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  2. Je connais des bateaux qui restent dans le port
    De peur que les courants les entraînent trop fort
    Je connais des bateaux qui rouillent dans le port
    À ne jamais risquer une voile au dehors.
    Je connais des bateaux qui oublient de partir
    Ils ont peur de la mer à force de vieillir
    Et les vagues jamais ne les ont séparés,
    Leur voyage est fini, avant de commencer.
    Je connais des bateaux, tellement enchaînés
    Qu’ils en ont désappris comment se regarder
    Je connais des bateaux qui restent à clapoter
    Pour être vraiment sûrs de ne pas se quitter !

    Je connais des bateaux qui s’en vont deux par deux,
    Affronter le gros temps, quand l’orage est sur eux,
    Je connais des bateaux qui s’égratignent un peu
    Sur les routes océanes où les mènent leurs jeux.
    Je connais des bateaux qui n’ont jamais fini
    De s’épouser encore chaque jour de leur vie,
    Et qui ne craignent pas parfois, de s’éloigner,
    L’un de l’autre un moment, pour mieux se retrouver.
    Je connais des bateaux qui reviennent au port
    Labourés de partout mais plus graves et plus forts
    Je connais des bateaux étrangement pareils
    Quand ils ont partagé des années de soleil,
    Je connais des bateaux qui reviennent d’amour
    Quand ils ont navigué jusqu’à leur dernier jour
    Sans jamais replier leurs voiles de géants,
    Parce qu’ils ont le cœur à taille d’océan

    J’ai pensé à cette chanson quand j’ai lu cet article . Quelques lecteurs la reconnaitront !!! Véro

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  3. Je ne connaissais pas cette chanson donc nous sommes allés sur le web et grâce à vous tous, les mini Grégoire, enfants et frères et sœurs on se cultive. Maman les petits bateaux ont-ils des jambes ….
    Bravo cet article est extraordinaire et nous sommes persuadés qu’Adrien va devenir un expert des mers donc des bateaux.
    On vous embrasse tous et bonne année à tous les marins et tous ceux qui vous entourent.
    JN et ses filles

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