Porto Santo et Madère sont 2 iles du même archipel. Avec les Iles Deshertas les bien nommées, elles forment l’archipel de Madère.
Autant l’Ile de Madère est arrosée, autant Porto Santo est un caillou très sec et rocailleux.
Nous avons bien aimé Porto Santo : pas nécessairement pour sa beauté ou sa vie trépidante (nous n’avons pas l’impression d’y avoir fait grand chose), mais c’est finalement là que nous avons réalisé que nous n’étions pas en croisière mais bien en voyage: une longue traversée pour arriver, une très longue plage de sable (une des très rares, sinon la seule de l’archipel de Madère), eau à 24 °, paysages volcaniques. Et puis surtout, ambiance tout de suite différente : nombreux bateaux de voyages en escale, on traine d’avantage sur les pontons et tous les équipages ont envie de partager, on cherche à échanger sur les beaux mouillages à venir, un conseil pour réparer…,
La petite marina est au pied d’une haute parois de roche sèche, abritée par une grande digue colorée par les dessins de pavillons de bateaux de passage sur la digue. La grande plage est juste derrière… Adrien a beau dire, c’est pas mal pour souffler ses 12 bougies ! Aligot, tiramisu, crêpes, on met les petits plats dans les grands pour fêter l’évènement…
Nous sommes restés 2 jours tranquilles entre cours du CNED ( et oui, il faut bien), plage et apéros, avant de partir le Jeudi 28 septembre par un temps chaud et sans vent vers Madère.
Juste avant de partir, ne pas oublier de réserver une place pour Funchal (Madère), dont la marina est très souvent archi-bondée. Le personnel de la marina, aussi gentil et attentionné que pléthorique se charge de nous faire la réservation auprès de leur collègue. Deux charmantes dames passent alors 45 minutes à me détailler toutes les curiosités à voir absolument à Madère, tout cela avec Julio Iglesias en fond sonore : inoubliable !
Après 6 heures de moteurs et un bain en pleine mer (une première pour les garçons !), nous avons abordé cette grande Ile par sa pointe Est et par le fabuleux mouillage de la Bahia de Abra: mouillage au pied des falaises dans un cirque minéral étonnant. Baignades à gogo et magnifique soirée cinéma dans le cockpit au clair de lune.
Vendredi 29, on remonte la cote sud de Madère jusqu’à Funchal, à nouveau au moteur, pour arriver dans la nouvelle marina sensée décongestionner le port historique de Funchal. En fait de marina, ce sont une dizaine de postes visiteurs aménagés dans un bassin initialement fait pour des bateaux de professionnels emmenant les touristes à la journée. Deux très gros catamarans, capables d’emmener 50 personnes chacun, y compris en soirée dans une version très « boite de nuit » et une réplique navigante de la Santa Maria, chargent 2 fois par jour les clients pour aller, soit disant, voir les baleines. Il y a des mâts sur ces bateaux mais les voiles ne sont jamais hissées !
En plein centre ville, à 5 minutes du fameux Mercado dos Lavradores, nous sommes superbement accueillis par Rafael, le responsable du port qui nous accompagnent dans nos premiers pas dans la capitale de l’Ile.
3 jours et un demi tour de l’ile plus tard, malheureusement réalisé en partie sous la pluie et avec Adrien bien affaibli par un virus, nous retiendrons de Madère:
- la campagne électorale trépidante et des défilés hauts en couleurs.
- les constructions coloniales et les belles rues pavées du centre ville, très animées les jours de semaines mais très calmes dès le samedi midi.
- Le marché, haut en couleur, avec des fruits exotiques à profusion, des étales de poissons magnifiques, un poil trop touristique (une des destinations favorites des tours opérators. Le Queen Elisabeth 2 est en escale et les passagers sont débarqués directement au marché par cars entiers)
- la diversité des paysages et des climats rencontrés (il peut faire beau et 30 degrés sur la côte sud et dans le même temps faire 15 degrés et pleuvoir sur la montagne du côté Nord. On passe de bananeraies et d’une végétation luxuriante aux forêts de conifères en passant par la montagne pelée en quelques kilomètres.)
- Le Cabo Girao et son point de vue vertigineux.
- Les grottes volcaniques de San Vicente.
- Les bains dans les bassins d’eau de mer protégés de Porto Moniz.
- Un fort ressac dans le port qui rend les nuits bien inconfortables.
Après avoir refait les pleins en tout genre, nous repartons Lundi 2 Octobre en fin d’après midi pour profiter d’une fenêtre météo et rejoindre la Graciosa aux Canaries.
Profiter d’une fenêtre météo, vous avez maintenant compris, c’est chercher à avoir du vent sans en avoir trop. He bé là, on va être bien servi….
J’adore !!!! ici on se demande où passer 4 jours à la Toussaint et vous toutes les semaines vous nous envoyer des souvenirs de dingue. Je crois qu’on va rester à Annecy à une seule condition c’est d’avoir un récit par jour durant nos congés : BANDE DE VEINARDS
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Génial ! Vos récits sont super, on a presque l’impression d’avoir embarqué avec vous.
Bon vent les copains
Edgar & Diane
From Ireland
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Salut les Irlandais,
merci pour votre message
on pense à vous avec la tempête Ophelia qui vous touche. Fermez bien les fenêtres !!
Bises de nous 5
Les Petites Pattes
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De façon irrégulière mais toujours passionnée je vous suis avec le plus grand intérêt. La découverte de Madère et des Canaries, il y a 56 ans, m’avait laissé un souvenir des plus marquants.
Quelles émotions entourées de risques que vos longues traversées. Il en reste encore une et de taille à partir du Cap vert ! Aurez-vous une aide d’adulte supplémentaire ? en mère et grand-mère et en tant que marraine j’appréhende cette étape.
Ceci étant que de souvenirs toujours magnifiques et de belles expériences malgré les inquiétudes.
De tout coeur je vous embrasse
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